Sur les révélations privées

  1. Les révélations privées ? Nul n’est tenu d’y croire.

  2. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ajoutent rien à la Révélation publique qui est close avec la mort du dernier Apôtre. Comme le précise le Catéchisme de l'Eglise catholique, "elles n'appartiennent pas au dépôt de la foi" (N° 67).

  3. Faut-il les rejeter systématiquement alors ? Non, car si elles sont authentiques, elles soulignent un ou des aspects de la Révélation publique oubliés quelque peu ou vécus tièdement. Elles peuvent même servir à expliciter la Révélation publique, puisqu'il reste en effet "à la foi chrétienne d'en saisir graduellement toute la portée au cours des siècles" (N° 67)
     
  4. Quels sont les critères d’authenticité d’une révélation privée ?

  • Avant tout et par-dessus tout, le jugement du magistère ecclésial qui reconnaît cette révélation comme venant du Seigneur et non d’un être humain mu par sa bêtise, sa folie ou par satan. Comme ce jugement vient en général après un laps de temps assez long, rien n’empêche à chacun de se faire une opinion à partir des autres critères.

  • La personnalité (équilibrée ou non) et la vie (sainte ou non) du (de la) ou des bénéficiaires de la révélation en question.

  • La conformité ou non du message à la foi catholique : "La foi chrétienne ne peut pas accepter des 'révélations' qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l'achèvement" (N° 67).

  • Les fruits spirituels qui en résultent dans la vie des croyants.