CHAPELET À LA DIVINE MISÉRICORDE
Ce chapelet, qui se récite sur un chapelet normal, a été révélé par Jésus à sainte Faustine. Elle en parle à plusieurs reprises dans son petit journal (§ 474-476 ; 687 ; 810-811 ; 848 ; 1541 ; 1565). Voici ce que dit le § 811 :
En rentrant dans ma solitude, j'entendis ces mots : « Je défends chaque âme à l'heure de la mort comme Ma propre gloire. Que l'on récite ce chapelet soi-même,ou bien que d'autres le récitent pour l'agonisant, l'indulgence est la même. Quand on le récite auprès de l'agonisant, la colère divine s'apaise, la miséricorde insondable s'empare de son âme et les profondeurs de Ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de Mon Fils. » Oh ! Si l'on pouvait comprendre combien est grande la miséricorde du Seigneur et que nous en avons tous besoin, surtout à cette heure décisive.
Si ce qui a été dit des âmes bloquées à l'heure de leur mort est avéré (cf. Le Purgatoire (4)), ce chapelet est particulièrement approprié à les aider ; d'autant qu'une indulgence plénière est attachée à sa récitation en Pologne :
Document de la Pénitencerie Apostolique du 12/01/2002. On accorde l’Indulgence plénière aux conditions habituelles (Confession sacramentelle, Communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife) aux fidèles qui, en Pologne, l’âme totalement détachée de tout péché, même véniel, récitent pieusement le Chapelet à la Miséricorde Divine, dans chaque église ou chapelle ou en présence du Très Saint Sacrement, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle.
Si ces fidèles, à cause d’une maladie ou pour une raison valable, ne peuvent sortir de chez eux, mais récitent le Chapelet à la Miséricorde Divine avec confiance et le désir de miséricorde pour eux-mêmes et celui de la manifester aux autres, ils pourront obtenir, aux conditions habituelles, l’Indulgence plénière. Ceci en observant les normes concernant “ceux qui ont quelque obstacle” comme indiqué aux n° 24 et 25 de la liste des indulgences de l'Enchiridion Indulgentiarum. Dans les autres circonstances, l’indulgence est partielle. Le présent décret a valeur perpétuelle, nonobstant toute disposition contraire.
Au début :
Notre Père... Je vous salue Marie... Je crois en Dieu...
Sur les grains du NOTRE PÈRE :
Père Éternel,
je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé,
Notre Seigneur Jésus-Christ,
en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les grains du JE VOUS SALUE MARIE :
Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.
À la fin du chapelet, on dit trois fois :
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel,
prends pitié de nous et du monde entier.
On peut ajouter trois fois :
Jésus, j'ai confiance en Toi.