LE CATÉCHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE EN BREF (3)

Première partie : La confession de la foi

Première section : « Je crois » – « Nous croyons »

Qu'est-ce que croire ?

« La foi est la réponse de l’homme à Dieu qui se révèle et se donne à lui, en apportant en même temps une lumière surabondante à l’homme en quête du sens ultime de sa vie » (26).

Chapitre 1 : L'homme capable de Dieu

« Le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme est créé par Dieu et pour Dieu ; Dieu ne cesse d’attirer l’homme vers Lui, et ce n’est qu’en Dieu que l’homme trouvera la vérité et le bonheur qu’il ne cesse de chercher » (27).

L'existence de Dieu et certains de ses attributs peuvent être connus à partir de la contemplation du monde et de l'homme (41). En ce sens, l'homme est capable de Dieu (36). Cette démarche le dispose à la foi, à l'entrée dans l'intimité avec Dieu, et l'aide à voir que la foi ne s'oppose pas à sa raison.

Mais bien des obstacles en l'homme et dans le monde empêchent la raison de parvenir à la connaissance naturelle de Dieu et aux vérités morales, d'où le besoin de la Révélation (29 ;37-38).

Chapitre 2 : Dieu à la rencontre de l'homme

La raison humaine étant limitée dans sa capacité à atteindre Dieu, Celui-ci « par une décision tout à fait libre, [...] se révèle et se donne à l’homme. Il le fait en révélant son mystère, son dessein bienveillant qu’Il a formé de toute éternité dans le Christ en faveur de tous les hommes. Il révèle pleinement son dessein en envoyant son Fils bien-aimé [...] et l’Esprit Saint » (50).

La Révélation que Dieu fait de Lui-même se réalise par étapes. « Dieu se communique graduellement à l'homme » (53). Le sommet de cette Révélation, qui commence avec Adam et Ève, passe par les patriarches, Moïse et le peuple d'Israël, est atteint dans le Verbe incarné (53). Même si achevée, la Révélation « n’est pas complètement explicitée » ; cette explicitation se fait au cours des siècles.

La transmission et l'interprétation de la Révélation passe par la tradition apostolique, orale et écrite, et se poursuit dans la succession apostolique : le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui. Les trois piliers de cette transmission-interprétation sont : la Sainte Écriture, la Sainte Tradition, le Magistère ecclésial (85 ; 95).

Chapitre 3 : La réponse de l'homme à Dieu

La foi, grâce et acte humain, est la réponse adéquate à la Révélation divine (142). « Par la foi l’homme soumet complètement son intelligence et sa volonté à Dieu » (143). La foi est un acte personnel, mais aussi ecclésial (166-167), parce que « c'est d'abord l’Église qui croit » (168).

Deuxième section : Les symboles de la foi

Le Credo : « synthèse de la foi [qui] n'a pas été faite selon les opinions humaines ; mais de toute l’Écriture a été recueilli ce qu'il y a de plus important, pour donner au complet l'unique enseignement de la foi » (S. Cyrille de Jérusalem) ; divisé en 3 parties, selon les 3 Personnes divines, et en articles, qui montrent Dieu et son œuvre de création, de rédemption et de sanctification.

Les vérités de foi sont hiérarchisées. Le mystère de la Très Sainte Trinité est « le mystère central de la foi et de la vie chrétienne » ; il est « la source de tous les autres mystères de la foi » (234).

Dans le Symbole de la foi, l’Église confesse le mystère de la Trinité Sainte et son " dessein bienveillant " (Ep 1, 9) sur toute la création : le Père accomplit le " mystère de sa volonté " en donnant son Fils Bien-aimé et son Esprit Saint pour le salut du monde et pour la gloire de son Nom.